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Les difficiles discussions engagées entre la direction du distributeur américain d'électronique grand public Best Buy et son grand actionnaire Richard Schulze ont échoué et les deux parties se sont mutuellement accusées lundi d'être à l'origine de ce blocage.
«Je suis déçu et surpris par la décision du conseil d'administration de Best Buy de mettre un terme de manière abrupte à nos discussions», a déploré M. Schulze dans un communiqué diffusé dans la nuit.
«Nous nous étions engagés dans des discussions de bonne foi avec le conseil d'administration de Best Buy et ses conseillers ce week-end et nous espérions conclure sur ce sujet avant l'annonce des résultats trimestriels de l'entreprise en début de semaine», a indiqué M. Schulze, qui a fondé le groupe, aujourd'hui en difficultés, et qui détient encore 20% de son capital.
M. Schulze avait rendu publique il y a deux semaines sa volonté de racheter le reste moyennant 24 à 26 $ US par action, ce qui valoriserait le groupe entre 8,16 et 8,84 G$ US. Mais la direction de Best Buy avait rejeté ses avances, estimant que sa proposition était trop floue.
L'homme d'affaires souligne que la direction de Best Buy exigeait de lui qu'il ne prenne aucune initiative pendant les 18 prochains mois. Or, «le temps est compté et il est impératif que les intérêts des actionnaires ne soient pas davantage mis en danger», a-t-il fait valoir.
Le fondateur ouvert à une reprise des négociations, page 2