Après les É-U, au tour du Japon de sévir face aux cryptomonnaies

Publié le 08/03/2018 à 14:03

Après les É-U, au tour du Japon de sévir face aux cryptomonnaies

Publié le 08/03/2018 à 14:03

Par La Presse Canadienne

(Photo: 123rf.com)

Le Japon a décidé de sévir face à des bourses d'échange des cryptomonnaies, après que des pirates informatiques se soient emparés de 530 millions $ US en monnaie virtuelle plus tôt cette année.

L'Agence des services financiers a ordonné à deux de ces bourses, FSHO et Bit Station, de cesser leurs activités pendant un mois. Elle reproche à FSHO sa surveillance inadéquate des transactions et le manque de formation de ses employés. Un employé de Bit Station aurait utilisé des bitcoins à des fins personnelles.

Cinq autres bourses ciblées lors de l'attaque informatique, dont Coindesk, ont reçu l'ordre de resserrer leurs activités. Coindesk avait déjà reçu l'ordre d'améliorer sa sécurité.

Le Japon compte parmi les rares pays du monde à avoir accepté les cryptomonnaies et mis en place une infrastructure pour les encadrer. 

Les bourses doivent indiquer leurs intentions à l'agence gouvernementale avant le 22 mars.

Seize bourses détiennent un permis d'exploitation au Japon et d'autres, comme Coincheck, en ont demandé un. Environ la moitié des transactions mondiales en bitcoins se feraient en yens.

Mercredi, Le gendarme américain des marchés financiers (Securities and Exchange Commission) a appelé les plateformes électroniques sur lesquelles s'échangent les cryptomonnaies à s'enregistrer auprès de ses services. Cette décision avait fait chuter le bitcoin de 10%. Jeudi, le bitcoin reculait de 5,6% à 9 349$US.

 

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