«Le titre d’Apple n’est pas à l’épreuve d’une récession», lance d’emblée l’analyste Mike Abramsky, de RBC Marchés des capitaux, dans une note à ses clients.
Selon lui, un placement dans Apple est plus risqué dans un contexte de ralentissement des dépenses des consommateurs. M. Abramsky abaisse de «surperformant» à «performant» son évaluation d’Apple avec un cours cible sur un an révisé à 140 dollars américains*, lui qui était de 200 dollars auparavant.
L’analyste affirme que les intentions d’achat d’ordinateurs personnels sont en baisse, ce qui risque de comprimer les marges bénéficiaires de l’entreprise au cours des prochains trimestres.
Du côté de chez Morgan Stanley, l’analyste Kathryn Huberty a abaissé son cours cible sur un an sur le titre d’Apple de 178 dollars à 115 dollars. Mme Huberty a aussi réduit sa recommandation sur le titre de «surpondérer» à «pondération égale».
«Apple devra réduire ses prix pour demeurer compétitive à l’approche de la saison des Fêtes, ce qui affectera sa profitabilité», dit-elle.
Le titre d’Apple n’est pas le seul à souffrir de l’environnement économique difficile. Celui de Google est aussi passé sous la barre des 400 dollars pour la première fois depuis septembre 2006. L’action de la société de Mountain View reculait de 46,59 dollars (10,81%) à 384,45 dollars.
L’indice Nasdaq, qui regroupe nombre d’entreprises technologiques, plongeait de 142 points (6,55%) à 2 040 au même moment.
* Tous les montants sont en dollars américains.