Le Bureau canadien de la concurrence n'a retenu vendredi aucun grief de position dominante contre Apple à l'issue d'une enquête ouverte il y a deux ans.
En décembre 2014, les autorités de la concurrence avaient ouvert une enquête sur le caractère éventuellement anticoncurrentiel des contrats conclus par Apple avec des fournisseurs de services de téléphonie mobile qui vendent et font la promotion des iPhone.
Il n'a pas été "trouvé suffisamment d’éléments probants pour conclure qu’Apple abusait de sa position dominante au sens de la loi sur la concurrence", a indiqué le Bureau de la concurrence.
L'enquête visait à "déterminer si ces contrats nuisaient à la concurrence en incitant les entreprises à promouvoir les appareils iPhone d’Apple plutôt que des appareils d’autres marques et si les contrats conduisaient à une hausse du prix des appareils ou des services sans fil", a rappelé la même source.
Lancé en 2008 au Canada, le téléphone d'Apple a dans un premier temps été exclusivement vendu dans ce pays par l'opérateur de télécommunications Rogers Communications, avant finalement d'être distribué par les autres groupes de téléphonie sans fil comme Bell Canada, Telus ou Vidéotron.
