Le système de santé irlandais a été touché par une attaque de rançongiciel que des experts ont comparée à celle contre Terre-Neuve-et-Labrador. (Photo: La Presse Canadienne)

Un expert irlandais affirme que le fait que Terre-Neuve-et-Labrador doive reconstruire « à partir de zéro » les systèmes touchés par une cyberattaque le 30 octobre dernier offre un nouvel indice sur l’attaque et sa progression.

Brian Honan a déclaré dans une entrevue, mercredi, que lorsque les victimes d’attaques de rançongiciel doivent reconstruire complètement leurs systèmes, c’est généralement parce qu’elles n’ont pas obtenu de clé de décryptage des pirates ou que la clé qu’elles ont reçue ne fonctionne pas.

David Diamond, directeur général de la plus grande autorité sanitaire de Terre-Neuve-et-Labrador, a dit mardi aux journalistes que les systèmes étaient en train d’être reconstruits «à partir de zéro» à l’aide de sauvegardes.

M. Honan, consultant en cybersécurité et ancien conseiller spécial du Centre de cybercriminalité d’Europol, a déclaré que la reconstruction des systèmes à partir de sauvegardes pourrait également entraîner la perte de données si les sauvegardes n’étaient pas à jour.

Les pirates informatiques à l’origine d’attaques de rançongiciels prennent souvent en otage les systèmes informatiques et leurs utilisateurs en bloquant l’accès aux données par cryptage, puis en exigeant des frais pour une clé permettant de les décrypter.

Le système de santé irlandais a été touché en mai par une attaque de rançongiciel que des experts ont comparée à celle contre Terre-Neuve-et-Labrador.