Ainsi pour EY, 2014 « n'était pas une bulle" car « la vaste majorité des acquisitions étaient mesurées avec des multiples des bons vieux chiffres d'affaires, bénéfices ou liquidités générés ».
D'après le cabinet, beaucoup de transactions visent aussi à « suivre le rythme incroyable de changement » du secteur, en investissant dans des créneaux porteurs comme les objets connectés, la sécurité ou l'informatique dématérialisée en ligne.
A 4.635,24 points en clôture vendredi, le symbolique indice Nasdaq reste également loin de son record de mars 2000 (plus de 5.100 points).
Quand on regarde les rapports entre les cours et les résultats des entreprises, le secteur « reste considérablement moins cher qu'en 1999 », assure à l'AFP Michael Stiller, un analyste de la branche de conseil du Nasdaq.
Il évoque surtout « un environnement totalement différent », avec un marché exploitable bien plus large, d'environ 3 milliards d'internautes contre seulement 400 millions il y a quinze ans et un secteur « beaucoup plus mature ».
« Les grosses capitalisations technologiques ont beaucoup de liquidités et cela rejaillit sur d'autres parties du secteur », relève-t-il notamment. Et « il y a de vrais bénéfices dans les comptes des sociétés, pas seulement des données comme le nombre de visiteurs ou de pages vues ».