Selon lui, « ce n'est pas non plus un montant astronomique. C'est donc envisageable de voir Alibaba réitérer à l'avenir de tels investissements dans d'autres fabricants de téléphones ».
Le chinois ambitionne d'équiper à terme des « dizaines de millions de téléphones » avec YunOS.
À l'instar de son rival américain Amazon --qui lui aussi s'est aventuré dans le secteur de la téléphonie--, Alibaba entend se développer directement sur les téléphones pour consolider le succès de ses plateformes de ventes (Taobao représente 90% du marché chinois des transactions de particulier à particulier).
D'où une salve d'acquisitions et investissements liés à l'internet nomade, face à l'essor d'applications concurrentes.
Alibaba, qui a fait une entrée fracassante à la Bourse de New York en septembre, a ainsi absorbé mi-2014 son compatriote UCWeb, dont le produit phare, le navigateur internet UC Browser destiné aux téléphones, comptait alors quelque 500 millions d'utilisateurs actifs.
Les deux avaient lancé conjointement au printemps un moteur de recherche pour le web mobile, Shenma (« Cheval magique »), au succès fulgurant.
Alibaba a par ailleurs annoncé l'an dernier débourser 1,5 milliard de dollars pour acquérir le chinois AutoNavi (cartographie numérique).
Plus récemment, le groupe a dévoilé le rachat d'AdChina, acteur clef du marketing numérique en Chine, et un investissement dans la start-up israélienne Visualead, fournisseur de technologies de « codes QR » destinés aux téléphones intelligents.