Un visuel de la plate-forme sur tablette.
Des solutions en temps réel
Poka permet aussi à la direction de communiquer plus souvent avec ses employés, ce qui favorise le sentiment d'appartenance et, en fin de compte, la productivité.
«Je rencontre tout le monde une fois par année, et ça me prend six semaines pour faire le tour des six usines sur trois quarts de travail. Je vais continuer de le faire avec plaisir, mais maintenant, je peux parler au monde quand ça me tente, souligner les bons coups, souhaiter un bon congé. Chacun a le sentiment que je suis plus présent et j'aime ça !» dit Denis Leclerc, président du Groupe Leclerc, un des premiers clients de Poka.
Il trouve aussi très utile de savoir en temps réel ce qui se passe dans toutes les usines. S'il y a un arrêt à une chaîne de production, celui-ci est signalé et tous peuvent intervenir pour offrir une solution.
«Je reçois beaucoup d'informations chiffrées, sans contexte. Des fois, les chiffres sont bons, mais tout ne va pas bien pour autant. Avec Poka, j'ai du contexte, je sens ce qui se passe dans toutes mes usines et je peux appeler les bonnes personnes pour régler vite les problèmes», soutient le dirigeant.
Chez Leclerc, Poka est en implantation progressive depuis janvier et génère de 90 à 100 publications quotidiennement. Trois événements liés aux opérations en usine ont déjà permis de rentabiliser les coûts d'utilisation. Les employés sont motivés par la possibilité de faire valoir leur créativité et par la possibilité de mieux comprendre le fonctionnement des machines.
Les cofondateurs de Poka sont déjà en négociation avec de grandes entreprises pour vendre leur solution numérique, qui coûte 18 $ par mois par usager. Ils se préparent aussi à faire des présentations à d'autres clients potentiels les 24 et 25 septembre. Et Créatech, une société de Bell, les a approchés pour distribuer leur produit.