Il faut y aller étape par étape. En implantant un bon suivi des opérations, il sera plus facile d’intégrer le biologique et de démontrer son efficacité. Cela peut prendre de trois à cinq ans. » GDG devrait signer son premier contrat en Amérique Latine en 2011 pour son appareil d’analyse de suivi des activités de fumigation.
« À partir du moment où nous avons redéfini l’offre, cela a pris un an avant d’obtenir un premier contrat. On a sauvé du temps et de l’argent. » M. Lord souligne l’importance de bien s’entourer avant de se lancer dans l’exportation. « Il faut s’assurer d’avoir ce qu’il faut au départ. C’est la survie de l’entreprise qui peut y passer. C’est important aussi que le spécialiste connaisse la culture de ces pays afin de mieux nous conseiller. »
L’entreprise, qui compte 200 employés, a été la première au monde à faire du contrôle de maringouin et de mouche noire de façon 100 % biologique, selon M. Lord. « Nous avons pris le virage vert bien avant que ce soit obligatoire ici. Nous avons une longueur d’avance dans l’utilisation des produits biologiques et des techniques qui s’y rapportent. »
La PME, dont le chiffre d’affaires s’élève à 9 millions de dollars, a réalisé 600 mandats auprès des municipalités canadiennes et des gouvernements. Plusieurs villes de la couronne nord de Montréal, de Mirabel à Terrebonne, ont adopté sa méthode.