Les Français, toujours d'incorrigibles séducteurs... Photo: DR
Lorsqu’il est question de l’amour au travail, nombreux sont ceux qui pensent que cela nuirait à leur carrière. Et du coup, ils s'en abstiennent. C'est du moins ce qui ressort d'un sondage mondial mené par Monster, un site Web de recrutement en ligne.
Ainsi, 39% des personnes interrogées à l'échelle planétaire considèrent qu'une aventure au bureau serait dommageable pour leur carrière et qu'elles ne se lanceraient donc jamais dans une relation amoureuse au travail. Un pourcentage qui grimpe à 54% au Canada.
Cela étant, cela signifie aussi que près de la moitié des salariés canadiens (46%) ne diraient pas «non» à une aventure au travail. Et ce, parce qu'ils sont convaincus que ça ne nuirait pas à leur carrière.
«Si vous avez envie d’entreprendre une relation avec un(e) collègue, il convient d’agir avec prudence. Un exemple : mieux vaut tenir compte de la position hiérarchique. Car lorsque des employés de la même entreprise sortent ensemble et que l’un des deux travaille pour l’autre ou occupe un poste supérieur dans l’échelle hiérarchique, cette situation peut porter à controverse, et bien des entreprises l’interdisent», dit Sheryl Boswell, directrice, marketing, de Monster. Et de conseiller : «Personne ne devrait risquer de perdre un bon emploi pour une amourette».
À noter que les Français sont à la hauteur de leur réputation d'incorrigibles séducteurs : 72% croient qu’une aventure au travail pourrait nuire à leur carrière, mais cela n'empêche pas 49% d'entre eux d'être disposés à passer outre, si jamais il y a attirance mutuelle. Suivent, de loin, les Allemands, quant au romantisme insouciant, avec un pourcentage réduit de moitié, à 24%.
