Selon l'économiste et présidente fondatrice du Center for Work-Life Policy, les femmes sont souvent programmées à l'échec parce qu'elles font leur entrée au moment où l'entreprise éprouve des difficultés majeures ou fait face à des défis incroyables.
Quelques cas illustrent bien ces propos, commente Mme Hewlett. Carly Fiorina (Hewlett Packard), Kate Swan (W.H. Smith) et Patricia Russo (Alcatel-Lucent) ont été recrutées pour occuper un poste de haute direction au moment où le prix des actions était en chute libre...
Le problème, écrit-elle, est que les hommes et les femmes gèrent le risque et les échecs différemment. Plusieurs de ces femmes leaders croient également qu'elles n'ont pas de deuxième chance.
Mythe ou réalité ? Il est difficile de le certifier, mais une chose est sûre affirme Sylvia Ann Hewlett, les femmes n'ont pas le soutien du « old boys network ». Or, ce manque de support est justement flagrant lorsque les femmes sont dans des situations vouées à l'échec, conclut-elle.
Chronique de Sylvia Ann Hewlett (en anglais)