Les entreprises familiales craignent pour leur relève

Publié le 25/02/2013 à 10:26, mis à jour le 25/02/2013 à 15:30

Les entreprises familiales craignent pour leur relève

Publié le 25/02/2013 à 10:26, mis à jour le 25/02/2013 à 15:30

Par Olivier Schmouker

«Au Canada, il est rare de voir des familles discuter avec leurs enfants de leur intérêt pour prendre les rênes de l'entreprise, alors qu'en Europe et en Asie, les familles ont très tôt ce genre de conversation avec leurs enfants, explique Mme Duguid. Or, il est primordial d'agir dans la transparence et d'établir des lignes directrices claires pour le transfert d'une génération à l'autre, car cette transition peut renforcer l'entreprise familiale — ou l'anéantir.»

C'est que la passation de pouvoir peut déclencher des crises familiales, voire des conflits ouverts. «La mise en place des procédures visant à résoudre efficacement de tels litiges est cruciale», souligne Mme Duguid, en ajoutant que d'ores et déjà «80% des entreprises familiales canadiennes en sont dotées».

Les trois procédures les plus utilisées sont :

• la convention entre actionnaires (69%);

• les mesures afférentes aux cas d'incapacité et de décès (61%);

• les dispositions sur l'entrée et le retrait de l'actionnariat de l'entreprise (45%).

L'Enquête mondiale de PwC traite d'entreprises familiales ayant un chiffre d'affaires de plus de 5 millions de dollars américains dans plus de 30 pays ou régions. Parmi ceux-ci figurent : l'Australie, le Brésil, le Canada, la France, l'Allemagne et les États-Unis.

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