Leçon de leadership par Arnold Schwarzenegger

Publié le 27/01/2011 à 15:10, mis à jour le 03/02/2011 à 12:09

Leçon de leadership par Arnold Schwarzenegger

Publié le 27/01/2011 à 15:10, mis à jour le 03/02/2011 à 12:09

Par Olivier Schmouker

L'important est d'être un visionnaire, selon M. Schwarzenegger. Photo : Gilles Delisle.

«Je suis unique, c’est pour ça que les gens m’aiment!». C’est par ces mots qu’Arnold Schwarzenegger a débuté son discours, aujourd’hui, à Montréal, qui portait essentiellement sur la meilleure façon de réaliser ses rêves, quels qu’ils soient.

En quoi est-il unique? «J’ai tourné nu avec Dany De Vito. J’ai incarné un homme qui est tombé enceinte. J’ai épousé une Kennedy, moi qui suis républicain. Qui aurait dit qu’avec un tel profil j’aurais pu devenir, un jour, gouverneur de la Californie?», a-t-il expliqué, pince-sans-rire, devant les quelque 600 personnes présentes à la réunion organisée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

Plus : Le Québec et la Californie, même combat, selon Schwarzenegger

En fait, Arnold Schwarzenegger a su transformer sa différence en avantage. Il l’a même travaillée pour en faire une force capable de surmonter tous les obstacles. Le jour où il a voulu devenir plus qu’un champion du monde de body-building pour se lancer dans le cinéma, le «rêve de sa vie», ses agents ont tout tenté pour le dissuader : «Ça marchera jamais», «Regarde-toi, t’as l’air d’un monstre avec tes muscles qui débordent de partout», «T’as un accent affreux», «Ton nom est imprononçable», etc. Ce à quoi il a rétorqué, respectivement : «L’échec ne me fait pas peur, je veux tenter ma chance», «Il y en a d’autres qui sont moches et qui réussissent dans le cinéma : regardez Woody Allen, c’est un tout petit bonhomme même pas beau», «je peux prendre des cours de diction», «Un nom dur à retenir est impossible à oublier», etc. Et il s’est lancé dans une nouvelle carrière…

Un profond mépris pour les trouillards

Dès le départ, d’autres ont tenté de le casser : «Quels rôles pourrais-tu décrocher? Catcheur? Joueur de football? Officier nazi?». «Il est vrai qu’en dépit des cours suivis pour devenir acteur, j’ai eu mon premier rôle – celui de Conan le Barbare – qu’en raison de mon corps. Et celui de Terminator, parce que Jim Cameron trouvait que ma voix ressemblait à celle d’une machine. Mais, j’ai continué de travailler, travailler, travailler, et je me suis amélioré au point d’interpréter des rôles que personne n’aurait imaginé pour moi auparavant», a-t-il raconté, dans le salon du Sheraton.

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