C'est du moins ce qui ressort d'un dossier sur le leadership du site Web français Latribune.fr. Ce dossier résulte des présentations faites lors d'un séminaire organisé par MBA-HEC, dénommé «Visions of Leadership».
Ainsi, Valérie Gauthier, directrice associée, du MBA-HEC, souligne l'importance de deux conditions pour aider un employé à avoir davantage de leadership : il doit bénéficier de l'assistance d'un ou plusieurs mentors ; et il doit savoir faire preuve d'écoute et d'ouverture d'esprit.
De son côté, Bernard Ramanantsoa, professeur de stratégie et directeur général, des HEC, rappelle que, d'après les recherches de son collègue Roland Reitter, un bon leader doit posséder quatre talents :
> Le talent cognitif (la faculté de comprendre l'environnement dans lequel on évolue),
> Le talent social et politique (l'art de comprendre le fonctionnement interne d'une entreprise et d'influer sur celui-ci),
> Le talent intrapsychique (la capacité de percevoir ses propres forces et faiblesses),
> Le talent d'empathie (la faculté de se sentir responsable d'autrui).
Bien souvent, le leadership devient une notion cruciale lorsque l'entreprise traverse une période difficile. Arnaud de Bertier, directeur associé, de McKinsey, estime qu'un bon leader doit alors être en mesure de :
➢ donner un sens aux transformations nécessaires pour traverser la crise,
➢ personnifier le changement, en donnant l'exemple aux employés,
➢ souder l'équipe chargée de mener à bien les opérations résultant de la crise,
➢ savoir où l'on en est exactement dans le processus de transformation.
