Dernière astuce en vogue pour garder son emploi en période de crise : le Busy Work. La logique est simple, il suffit d'avoir l'air occupé. Car, quand il faut se serrer la ceinture, les entreprises remercient d'abord les employés qui ne rapportent pas. Autrement dit, ceux qui ne font rien. D'où l'utilité de paraître indispensable (à défaut de l'être). Pour avoir l'air occupées dans leurs boutiques désertes, des vendeuses s'appliquent à plier les chandails de façon symétrique. Des serveuses enjolivent la salle à manger en faisant de l'origami avec les serviettes de table. Des employés programment leur logiciel de messagerie et envoient des courriels à leurs collègues, et surtout à leur patron, très tôt le matin, le soir et même au beau milieu de la nuit ! Un avocat d'un grand cabinet new-yorkais a même trouvé le moyen de faire croire qu'il travaillait très tard en installant un ventilateur oscillant dans son bureau pour déjouer l'éclairage activé par un détecteur de mouvement ! Ça fonctionne ? Cité dans le New York Times, Robert Giacalone, professeur de gestion des ressources humaines à l'Université Temple de Philadelphie, émet des réserves : "Cette crainte de perdre son emploi, très présente dans les milieux de travail, éveille les soupçons des patrons. Ils savent que leurs employés tentent de manipuler leur image." Il vaut donc mieux être vraiment occupé et rester crédible !
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