Une retraite dorée à 55 ans, tranquille à se reposer ? Très peu pour Jacques Tremblay, ingénieur en génie civil et cofondateur de la firme de génie-conseil Pluritec, à Shawinigan. « J’ai toujours adoré ce que je faisais. Pour moi, la question de la retraite ne se posait même pas », raconte celui qui, a 83 ans, est encore passionné par son boulot.
Pourtant, la réalité du travail en ingénierie a fortement évolué au cours des décennies, ce qui n’a pas arrêté Jacques Tremblay. « Les façons de calculer ont bien changé avec les ordinateurs. Ça n’a pas toujours été facile. Il a fallu me maintenir à jour. »
Et c’est toujours avec le même plaisir qu’il se rend au travail. « C’est un domaine où il y a toujours de nouveaux défis qui se présentent. » Ce n’est pas peu dire venant d’un homme qui a obtenu son diplôme en… 1951.
Un rôle en évolution
Son rôle aussi a évolué au sein de l’entreprise. « Pendant une certaine période, je passais environ la moitié du temps à effectuer du travail de nature administrative. Puis, j’ai laissé tomber ces fonctions pour me concentrer sur ce qui me passionne le plus : les questions techniques », raconte-t-il.