De nos jours, il faut se vendre autrement

Publié le 16/04/2012 à 17:25, mis à jour le 16/04/2012 à 17:26

De nos jours, il faut se vendre autrement

Publié le 16/04/2012 à 17:25, mis à jour le 16/04/2012 à 17:26

Par Premium

La plupart des conseils en matière de recherche d’emploi touchent les grandes entreprises. Les curriculum vitæ standard et les envois massifs, le fait de s’adresser au service des ressources humaines et même les entrevues, tout cela est pensé en fonction des entreprises du Fortune 500.

Pourtant, au cours des 20 dernières années, les grandes organisations ont enregistré une perte nette d’emplois. Toute la croissance (et votre meilleure chance d’obtenir un emploi si vous en cherchez un) vient d’entreprises dont vous n’avez sans doute jamais entendu parler. Et quand le responsable de l’embauche est aussi le propriétaire, les règles changent du tout au tout.

1. Apprenez à vendre. Tout le monde a déjà vendu quelque chose, même si ce quelque chose n’est en fait que de convaincre sa mère qu’on n’a pas besoin de sieste, à l’âge de trois ans. Par contre, beaucoup de gens ont décidé qu’ils ne voulaient pas vendre, qu’ils ne le pouvaient pas et qu’ils ne le feraient pas. Ils doivent comprendre qu’ils ne trouveront un emploi que s’ils acceptent de vendre quelque chose. Les petites entreprises ont toujours besoin de bons vendeurs, parce que la vente est autosuffisante. Il ne s’agit pas d’une dépense, mais d’un centre de profit.

2. Apprenez à écrire. L’écriture constitue une forme de vente. De nos jours, nous écrivons plus que jamais dans le cadre de nos activités quotidiennes. Si vous devenez un rédacteur convaincant, vous vous transformez en quelque sorte en vendeur.

3. Apprenez à produire des vidéos et autres documents multimédias remarquables. C’est le même principe que pour l’écriture, sauf que vous vous adresserez à ceux qui n’aiment pas lire. Assurez-vous de jumeler cette aptitude à des compétences techniques significatives.

Maintenant que vous maîtrisez ces aptitudes (qui prennent du temps et du courage, mais qui ne coûtent rien), le prochain élément à retenir à propos des petites entreprises, c’est qu’elles n’embauchent pas pour combler un vide. Contrairement aux grandes entreprises, avec leur organigramme et leur échelle salariale, la très petite entreprise est davantage un organisme qu’un tableau. Son propriétaire est plus susceptible de faire appel à un pigiste ou à un travailleur autonome que de publier une petite annonce dans la rubrique des offres d’emploi.

Sans oublier que bon nombre de petites entreprises sont extrêmement frileuses quand il s’agit de prendre une décision risquée. Elles préfèrent remplir des bons de commande plutôt que de courir le risque de partir à la recherche d’une personne qui ne présente aucune garantie. Et c’est là votre chance.

Le reste est facile. Une fois que vous aurez prouvé que vous rapportez plus que vous ne coûtez, il suffira de convenir d’un mode de rémunération.

Tout cela implique probablement beaucoup plus d’incertitude et de branding personnel que ce à quoi les chercheurs d’emploi sont habitués. Et c’est précisément la raison pour laquelle cela fonctionne.

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