Attention aux leaders trop forts

Publié le 04/11/2008 à 15:39

Attention aux leaders trop forts

Publié le 04/11/2008 à 15:39

Les leaders d'entreprises sont devenus la version moderne des empereurs d'autrefois. Plusieurs leaders d'entreprise, tels que Jack Welch (General Electric) et Bill Gates (Microsoft), deviennent des légendes du monde des affaires.


 

Mais une fois que ces grands leaders ont quitté l'entreprise, cette dernière se trouve-t-elle vidée de son leadership? « Tout dépend de quel type de culture le leader lègue à l'organisation », répond Steven Appelbaum, professeur à la Chaire de recherche en développement organisationnel de l'École de gestion John-Molson de l'Université Concordia.

Un leader doit transmettre une culture d'entreprise qui encourage les employés à prendre des initiatives et surtout, à les prendre en équipe, explique l'ancien doyen de l'École de gestion John-Molson.

À qui incombe la responsabilité?

Robin Stuart-Kotze, blogueur sur le site de nouvelles économiques et d'affaires BNET, écrivait récemment que la société nous pousse à croire que le succès d'une organisation ne repose que sur les épaules du grand patron, le « grand manitou ». Les succès lui sont attribués et les échecs aussi...

Mais Steven Appelbaum soutient que cela est faux. « Lorsqu'un grand leader comme Jack Welch quitte l'entreprise ou prend sa retraite, la société ne s'écroulera pas nécessairement. Les employés doivent donner la chance au nouveau leader, qui a son propre style de gestion, de s'adapter. »

Le meilleur moyen pour que le nouveau leader s'intègre et ait du succès est que celui-ci pose des questions, soit ouvert d'esprit et s'adapte à la culture de l'entreprise, explique le professeur.

La responsabilité ne peut donc jamais uniquement reposer sur les épaules du leader; personne n'est assez fort ni a assez de connaissances. C'est un travail d'équipe, conclut Steven Appelbaum.

Lire le blogue de Robin Stuart-Kotze (en anglais)

Lire "Why new leaders fail" (en anglais) du même auteur.

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