«Ce que j'ai retenu de l'Effet A ? L'importance d'agir, affirme Mme Lamothe. Maintenant, lorsque je me trouve devant un défi, je me dis : "Arrête d'en parler, pose un geste". Pendant que nous analysons, il y a deux gars qui vont faire la job.»
«Les femmes ont moins tendance à lever la main et à cogner aux portes», résume Isabelle Marcoux, présidente du conseil de Transcontinental (éditeur de Les Affaires). «Je me suis rendu compte, en tant que dirigeante, que nous devions aller les chercher pour les intégrer à nos équipes.»
Celle qui a choisi comme défi de propulser la carrière des femmes au sein de son entreprise, notamment par le programme Women in Print, en a profité pour transmettre un message : «Arrêtons d'utiliser du langage qui nous minimise, a-t-elle sommé les centaines de femmes d'affaires réunies. Arrêtons de dire "désolée de te déranger". Non ! Si ce n'est pas important, sors de mon bureau (rires)».
«Demander de l'aide, ce n'est pas un signe de faiblesse, a poursuivi Isabelle Hudon. Mais n'arrivez pas "sur le bout des pieds" pour le demander. Demandez-le avec conviction.»
Cent jours et un défi, celui d'enseigner l'art de la négociation, ont permis à Kim Thomassin, associée directrice, région du Québec, de McCarthy Tétrault, «de développer beaucoup de confiance en moi. Les gens se sont vraiment mobilisés. Beaucoup de nos jeunes avocates ont levé la main pour participer, même si on leur en demande déjà beaucoup», a-t-elle précisé.
«Croyez-y ! a lancé l'avocate au parterre, conquis. Quand on a confiance en soi, la moitié du travail est fait.