Vendre une partie de son entreprise pour en assurer sa croissance

Publié le 23/02/2010 à 10:49

Vendre une partie de son entreprise pour en assurer sa croissance

Publié le 23/02/2010 à 10:49

BLOGUE. Irois Léger est à la croisée des chemins. Doit-il céder une portion de son entreprise à de nouveaux actionnaires pour en assurer sa croissance ou continue-t-il de faire son one man show au risque de ne pas atteindre ses objectifs d’expansion ?

 

Le fondateur de Montreal.tv, un site voué à l’actualité du nightlife de Montréal, a tout lâché en 2004 pour se lancer dans la Web télé. « J’étais vraiment un précurseur dans le domaine de la Web télé. Ça ne se faisait pas vraiment à l’époque ou du moins, pas dans le créneau que je visais. Même encore aujourd’hui, nous sommes les seuls à couvrir tous les nouveaux restaurants et bars à Montréal. »

 

Malgré qu’il soit seul dans son créneau, Irois est loin de rouler sur l’or. « Je commence à peine à pouvoir en vivre. » Une réalité de bien des entrepreneurs lorsqu’ils se lancent en affaires. L’ancien journaliste sportif et animateur à Radio-Canada se retrouve ainsi avec le dilemme de céder une partie de son entreprise pour en assurer sa pérennité.

 

C’est qu’Irois a de grandes ambitions pour son « bébé ». « J’aimerais lancer les sites Toronto.tv, Vancouver.tv et même Calgary.tv. Il n’y a personne qui couvre ce que nous faisons dans aucun de ces marchés. À Montréal, nous avons 50 000 visiteurs uniques. Ce n’est pas rien. J’aimerais aussi faire la refonte du site d’ici deux mois, car il en a grandement besoin. Mais le problème, c’est que je n’ai pas les fonds pour y arriver. »

 

Irois n’a eu recours à aucun financement depuis le lancement du site en 2004. Il a même conservé son emploi de jour jusqu’en 2007, avant d’officiellement tout lâcher pour se concentrer à 100 % à Montreal.tv.

 

Irois est donc à la recherche de partenaires stratégiques afin que Montreal.tv puisse atteindre les objectifs de croissance qu’il a fixés. Mais attention, le fondateur tient mordicus à maintenir au moins 51 % des actions; pas question de céder le contrôle de son entreprise à quiconque !

 

« C’est vraiment difficile pour moi d’accepter de l’aide, mais je ne fournis plus. Il me faut quelqu’un pour faire le développement des affaires et une autre personne pour le côté plus technologique. »

 

Le dilemme d’Irois est loin d’être unique. Bien des entrepreneurs ont ce choix difficile à faire. Mais quelle est la meilleure décision à prendre ? Est-ce de toujours céder une portion de son entreprise pour avoir le financement nécessaire ou de s’endetter davantage pour ensuite espérer que les investissements seront rentables? Je lance le débat sur Twitter !

 

Voici une récente capsule sur Montreal.tv

 


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