Photo : Bloomberg

J’arrive d’une entrevue fort pertinente avec Sophie D’Amours, directrice générale du Consortium de recherche FORAC (de la forêt au client) à l’Université Laval (Québec), et je dois avouer que je suis impressionnée par les connaissances que cette femme possède et les solutions que le Consortium propose.

Nous avons discuté d’une foule de sujets (la vidéo sera mise en ligne d’ici une semaine ou deux), mais j’aimerais soulever un point qu’elle a mentionné concernant l’industrie du meuble, que nous savons, souffre depuis plusieurs années face à la concurrence étrangère, particulièrement en provenance de la Chine.

La bataille n’est pas perdue dans l’industrie du meuble, selon Mme D’Amours. Certes, les Chinois offrent des produits à prix moins élevés et des coûts de main-d’œuvre inférieurs qu’ici, mais nous devons concentrer nos efforts sur ce qu’ils ne peuvent offrir, du moins, aussi bien que nous : le service. Le service avant et après-vente ainsi que le service des créateurs et des architectes.

La concurrence étrangère n’a pas la proximité, et donc la possibilité, d’offrir aux clients des salles de démonstration, explique-t-elle. Le client ne peut donc pas demander des services de personnalisation de produits et voir immédiatement le résultat de cette demande. Nous devons nous concentrer sur cette force, dit-elle, afin de survivre sur le marché mondial.

Cette solution pour l’industrie du meuble peut-elle s’appliquer dans d’autres industries ? Qu’en pensez-vous ?