J.H.B. - En 2013, nous avons lancé un projet dans quatre villes américaines, Los Angeles, Atlanta, Denver et Oakland. Nous encourageons la fibre entrepreneuriale naturellement présente chez les enfants. Nous leur donnons 500 $ pour réaliser leur projet d'entreprise. C'est une version pour enfants de Shark Tank [l'équivalent américain de l'émission Dans l'oeil du dragon].
D.B. - Les parents servent de premiers modèles à leurs enfants. Où commencer, lorsqu'il s'agit de littératie financière ?
J.H.B. - Il existe de nombreuses méthodes. Par exemple, enseignez à vos enfants comme l'argent se multiplie. Avec 160 $, vous pouvez acheter une paire de souliers de course Nike ou investir dans le titre de Nike. Dans le premier cas, votre choix n'amène aucune plus-value. Dans le second, il y a possibilité de gain.
D.B. - En plus de la formation, Operation HOPE offre des services de première ligne pour les situations de crise...
J.H.B. - Depuis 2007, nous offrons du soutien téléphonique 24 heures sur 24 aux citoyens qui éprouvent des difficultés avec leur hypothèque. On leur explique la façon de négocier avec leur prêteur, de restructurer leurs dettes, d'éviter qu'on reprenne leur maison et de vendre leur propriété pour en acheter une autre plus abordable. Ce service est destiné à toute personne qui veut reprendre son avenir financier en main.
D.B. - Parlez-nous de votre succès de librairie How the Poor Can Save Capitalism...
J.H.B. - Mon ouvrage démontre qu'il est rentable pour la société d'investir dans les consommateurs les plus pauvres. Et qu'il faut recréer une classe moyenne.