Le comité de relance a réussi à acquérir les droits d'exploitation des résultats de la recherche effectuée par Temlam, dont une méthode de production de panneaux à plis croisés. Avec cette technologie, les panneaux pourraient mesurer jusqu'à trois pouces et demi d'épaisseur, ce qui les rendrait plus solides. " Ce LVL à plis croisés répondrait à des besoins de résistance accrue, notamment pour des structures portantes. Il pourrait remplacer jusqu'à quatre pouces d'épaisseur de béton ", explique M. Gagnon.
Claude Gagnon, un pilote d'expérience
Le comité de relance a dû récolter un financement total de 8 millions de dollars. Les entrepreneurs locaux détiennent 55 % du capital-actions, alors que le Fonds de solidarité FTQ et Desjardins Capital de risque détiennent chacun une part de 22,5 %.
Une coopérative de travailleurs, qui verra le jour lorsque les employés entreront en poste, devrait également investir 150 000 $ dans l'aventure. Le reste des fonds provient de financements bancaires et de contributions remboursables des gouvernements fédéral et provincial.
Tout ce monde a été réuni par Claude Gagnon, un entrepreneur actif dans son milieu. Président de la Société de développement du Témiscamingue, M. Gagnon dirige Installations Electriques Gadi, une entreprise qu'il a fondée il y a 46 ans. Il investit dans l'immobilier et l'hôtellerie. Au début des années 1980, il a racheté puis redressé la chocolaterie régionale en faillite. L'entreprise, maintenant connue sous le nom des Chocolats Martine en l'honneur de la fille de M. Gagnon, a été vendue à des employés en 1989.