D'après M. David, des discussions sont probablement déjà en cours entre Couche-Tard et Shell. Il se pourrait que la pétrolière ait décidé de rendre l'affaire publique afin de faire avancer les choses ou pour faire monter les enchères.
Yan Cimon croit pour sa part que d'autres détaillants comme Canadian Tire ou l'épicier Loblaw pourraient aussi être intéressés. Des compagnies à numéro exploitant déjà des stations-service pourraient aussi avoir envie de tenter leur chance.
Tous devront cependant être prêts à respecter la marque Shell et à travailler avec des marges "comprimées au maximum". "C'est la partie de l'équation qui ne sera pas facile à résoudre", a fait valoir M. Cimon.
La situation géographique et l'état des établissements à vendre fera donc toute la différence. "La géographie sera cruciale dans le type d'acheteur qu'on va aller chercher", a-t-il insisté.
Selon lui, Shell devra probablement faire preuve de souplesse pour convaincre Couche-Tard ou d'autres acquéreurs si elle veut éviter de se retrouver le bec à l'eau, comme cela s'est produit avec sa raffinerie de Montréal-Est, l'an dernier.
Shell a fermé l'établissement pour ne conserver qu'un terminal à essence. Cela s'est traduit par la suppression de 500 emplois.