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L’importance accordée à l’épargne par les retraités canadiens ne se reflète pas nécessairement dans leur finance personnelle. Même s’ils sont 70% à estimer que l’épargne est importante, 28% ont acquis de nouveaux produits de crédits, selon un sondage RBC effectué auprès de 2 143 Canadiens de 50 ans ou plus dont le ménage dispose d'un actif d'au moins 100 000 $.
Aussi, 39 % des répondants étaient endettés au moment de leur prise de retraite. Un peu moins du quart des répondants (22 %) ont amorcé leur retraite avec une hypothèque sur leur résidence principale.
La majorité des retraités (70 %) estiment qu'il demeure important de consacrer une partie de leurs revenus à l'épargne. Toutefois, plus du quart (28 %) ont acquis de nouveaux produits de crédit depuis le début de la retraite.
L'inflation et les impôts comptent parmi les principales préoccupations des retraités. En effet, plus du tiers (35 %) d'entre eux craignent l'incidence négative de l'inflation sur leurs revenus de retraite. Cette proportion est de 43 % dans le groupe des non-retraités. Six retraités sur dix (62 %) s'inquiètent de l'incidence des impôts sur leurs revenus, et les deux tiers des retraités (66 %) croient que le pourcentage de leurs revenus qui servira à payer les impôts augmentera au cours des dix prochaines années. Les retraités affirment que 56 % de leur revenu annuel avant la retraite leur suffit pour vivre, ce qui indique que les dépenses diminuent fortement à la retraite.
«Le maintien d'un niveau de revenu durable à la retraite est une préoccupation assez courante. De plus, il faut tenir compte de la possibilité que des dépenses non prévues surviennent durant cette période, a ajouté Lee Anne Davies, chef, Stratégies de retraite, RBC. Par exemple, notre sondage indique que près d'un retraité sur cinq dépense plus de 1 000 $ annuellement en médicaments d'ordonnance.»