Pour Denis Leclerc, président et chef de la direction d'Écotech, il ne fait cependant aucun doute que l'industrie connaît une croissance importante. «Nos exportations, les emplois créés et le nombre d'entreprises ne cessent d'augmenter. Quand on observe les grandes tendances dans le monde, on se rend compte que l'efficacité énergétique, c'est une priorité dans pratiquement tous les pays. La Chine, par exemple, met beaucoup l'accent sur l'assainissement de l'air et de l'eau, car ce sont des problèmes très visibles là-bas. La décontamination des sols, la valorisation énergétique, le transport intelligent et la chimie verte sont aussi de grands courants présents un peu partout sur la planète. Au Québec, nous sommes bien équipés pour répondre à ces besoins, car l'innovation est forte.
La clé pour démarrer
«Analyser les priorités de l'État. Tous les secteurs recèlent un fort potentiel, mais quand le premier ministre Couillard parle de ses priorités, il y en a toujours trois qui reviennent : le Plan Nord, la stratégie maritime et la lutte aux changements climatiques. Ce sont trois secteurs où les technologies propres vont jouer un rôle central.» - Denis Leclerc, d'Écotech.
LES FAITS
Au Québec, le secteur des technologies propres représente 1 000 organisations, dont 500 entreprises innovantes (94 % sont des PME et 70 % sont actives à l'international) - 30 000 emplois - Des revenus de 10,7 milliards de dollars (en 2011 seulement) - 6 400 G $ seront investis dans les pays en développement au cours des 10 prochaines années en technologies propres. Source : Écotech
ENERKEM
Fondée en 2000, Enerkem compte 175 employés au Canada, et elle s'internationalise rapidement. Lors de la récente mission commerciale du Québec en Chine, l'entreprise a annoncé trois ententes pour construire des usines dans ce pays.
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