Comment réussir son entrée en bourse ?

Publié le 02/02/2011 à 09:30, mis à jour le 04/02/2011 à 13:24

Comment réussir son entrée en bourse ?

Publié le 02/02/2011 à 09:30, mis à jour le 04/02/2011 à 13:24

Par lesaffaires.com

Photo : Bloomberg

Les entreprises canadiennes qui veulent s’introduire en bourse doivent faire face à de nouveaux défis : non seulement les investisseurs sont sur leurs gardes mais encore ils ont l’embarras du choix!

En effet, selon le cabinet conseil Ernst & Young, les entreprises canadiennes sont en concurrence avec des entreprises étrangères qui s’inscrivent à la cote des différents bourse du pays.

Selon le cabinet conseil, plus de 100 premiers appels publics à l’épargne (PAPE) ont été inscrits à la Bourse de Toronto l’an passé. En outre, au-delà de 70 nouveaux émetteurs étrangers se sont inscrits à la cote de la Boursee de Toronto et à celle de la Bourse de croissance TSX.

« Elles (les entreprises canadiennes) devront aussi avoir à l’œil les entreprises des marchés émergeants qui leur font concurrence auprès des mêmes investisseurs », précise Sylvain Boucher, associé au sein du bureau de Montréal d’Ernst & Young.

Aussi, pour s’assurer du succès de son introduction en bourse, les entreprises devraient réduire leur endettement et s’assurer de la qualité de leur équipe de direction.

Ces deux éléments sont essentiels, affirment les investisseurs sondés par Ernst & Young.

Selon un sondage réalisé par le cabinet, 63 % des investisseurs jugent que le ratio emprunts/capitaux propres est le plus important facteur influant sur le succès financier d’un PAPE.

Selon le sondage qu’Ernst & Young avait effectué en 2008 auprès d’investisseurs institutionnels, ce facteur ne venait alors qu’au neuvième rang des facteurs financiers les plus importants pour les investisseurs.

Par ailleurs, les investisseurs s’attardent sur la qualité de l’équipe de gestion. Selon le rapport d’Ernst & Young, « bien qu’en moyenne 60 % des décisions des investisseurs relatives à leurs investissements dans un PAPE reposent sur des mesures financières, 40 % de leurs décisions se fondent plutôt sur des critères non financiers, comme la qualité de la direction ».

D’ailleurs, 90 % des participants à l’étude soutiennent que, de tous les facteurs non financiers, la qualité de la direction est le plus déterminant pour le succès d’un PAPE.

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