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Vous soupçonnez que votre concurrent agit de manière déloyale en recourant aux services de la mafia, que votre employé a des relations avec des types du crime organisé, que des gars inquiétants passent souvent devant votre vitrine... Êtes-vous paranoïaque ?
Pas forcément, car la mafia est profondément incrustée dans le paysage économique de Montréal. Pas moins de 600 commerçants de Saint-Léonard et des autres arrondissements de l'est de l'île doivent en effet payer leur pizzo à la mafia montréalaise, selon les révélations du livre d'enquête Mafia Inc. des journalistes André Cédilot et André Noël.
Le pizzo ? Il s'agit d'une " taxe " réclamée aux commerçants par les mafieux, en échange d'une " protection ".
La pieuvre utilise quatre bras principaux pour mettre sous sa coupe des commerces et des PME : le racket, l'infiltration, l'intimidation et l'extorsion. Voici quelques conseils d'experts pour éviter de se faire capturer.
Consultez notre dossier complet dans le journal Les affaires du 13 novembre.
