Par ailleurs, la journée de lundi a été faste pour la délégation de représentants de divers secteurs qui accompagne le premier ministre. Au total 18 ententes et protocoles ont été signés avec des partenaires chinois, dans plusieurs domaines, notamment la santé, l'énergie, les technologies vertes, le bâtiment, l'éducation, la recherche et l'innovation.
Entre autres, la société Enerkem a établi un partenariat pour une usine de production d'éthanol avec les déchets de la municipalité de Shanghai. Les retombées économiques au Québec sont estimées à 325 millions $. Aussi, la firme Xebec Adsorbtion a signé un protocole d'entente pour plusieurs projets de biogaz en Chine.
Une autre entreprise québécoise, Omnia Technologies, a signé une lettre d'entente concernant la construction de la première phase d'un complexe touristique qui est estimé à un milliard de dollars.
La société HydroNov a de son côté signé un contrat de supervision de 11,5 millions $ pour un projet d'unité aquaponique pour la production de poissons et de légumes.
Également, un centre d'excellence sera mis sur pied à Montréal et Shanghai sur la certification de vol en conditions de givre pour les avions
aussi, une entreprise crie, Cree United Power, a signé un accord avec deux entreprises chinoises pour la construction et l'exploitation d'une centrale électrique hybride, éolienne et biomasse, dans la communauté crie de Whapmagagoostui, d'une valeur de 600 000 $.
Enfin, plusieurs institutions d'enseignement, dont McGill, l'UQAC, l'Université de Montréal, l'Institut national d'optique, et la commission scolaire Eastern Townships, ont signé des accords et des protocoles d'entente avec des organisations chinoise.
M. Couillard s'est toutefois refusé à chiffrer précisément la valeur de ces divers protocoles, ententes et lettres d'intention pour le Québec. « C'est toujours embêtant d'avoir des évaluations très précises », a-t-il argué.