L’entreprise chinoise Zhuzhou Electric Locomotive (ZELC) s’engage à créer au moins 750 emplois dans l’arrondissement de Lachine advenant le cas où elle décrocherait le contrat de fabrication de nouvelles voitures de métro de la Société de transport de Montréal (STM).

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Par voie de communiqué, Zhuzhou s’engage à respecter l’exigence de 60 % de contenu canadien. Par l'intermédiaire de son associé CPCS Techonologies Canada, l’entreprise chinoise utiliserait l’ancienne usine de la Dominion Bridge pour faire l’assemblage des voitures de métro.

Zhuzhou estime qu’elle devra embaucher de 750 à 1000 travailleurs pour la fabrication de voitures sur rail, une technologie qu’elle juge plus sécuritaire et économique que le roulement sur pneumatique, l’actuelle technologie utilisée par le métro de Montréal.

À ce sujet, ZELC demande à la STM de pouvoir évaluer à ses frais les infrastructures du métro, ce que la STM refuserait de permettre jusqu’à maintenant, avance Zhuzhou dans son communiqué. L’entreprise annonce qu’elle prendra tous les moyens nécessaires pour obtenir l’information essentielle, selon elle, requise pour pouvoir préparer une soumission complète.

L'entreprise chinoise affirme même pouvoir respecter le délai de deux ans pour livrer les voitures.

Pousuite d'une saga

La STM s'était déjà entendue avec les constructeurs Bombardier et Alstom avant que ZhuZhou Electric ne se manifeste pour ce contrat de construction de 1053 voitures de métro, estimé à 3 milliards $.

La STM a donc lancé un appel d'offres international, le 22 janvier, ouvert à tous, mais exigeant que les futurs wagons soient munis de pneumatiques, comme l'est actuellement le métro de Montréal.

Plus de détails suivront.