Ces dernières semaines, les retraités de la White Birch ont reçu des documents de l’entreprise, requérant de signer une quittance et de renoncer à tous leurs droits de poursuite judiciaire.
« Ces documents disent que les retraités ont consenti à la terminaison de leur régime de retraite, ce qui est faux, s’indigne M. Bédard. Malgré plusieurs demandes au syndicat, nous avons toujours été laissés de côté et on ne nous a jamais demandé notre avis. On n’a pas eu notre mot à dire sur le mauvais sort qui nous a été réservé. »
M. Bédard considère qu’une pression indue est placée sur les retraités et aussi que les documents à signer sont à peine compréhensibles. Il trouve par ailleurs déraisonnable qu’on demande aux anciens travailleurs de l’usine de renoncer à tous leurs droits.
En juillet dernier, avant le déclenchement de la campagne électorale, le gouvernement libéral avait annoncé l’octroi d’un prêt de 35 M$ pour relancer la White Birch, fermée depuis janvier. La compagnie traîne des mauvaises créances de plus de 900 M$.