À la suite de son passage en cour, M. Plain avait déclaré qu'il n'y avait aucun plan pour démanteler le blocus, mais il a ajouté, mercredi soir, que le groupe de manifestants quittait après avoir organisé une cérémonie.
Le groupe allègue que les voies n'ont pas été posées de façon légitime.
Le blocus de Sarnia est l'un des nombreux gestes posés à travers le pays dans le cadre d'un mouvement autochtone appelé «Idle No More».
Le blocus a été mis en place en appui à la chef d'Attawapiskat Theresa Spence, qui poursuit une grève de la faim à Ottawa depuis le 11 décembre. Mme Spence réclame une rencontre avec le premier ministre Stephen Harper.
La chef Spence espère que sa grève de la faim attirera l'attention sur les problèmes autochtones, en plus de s'assurer une rencontre avec M. Harper et le gouverneur général.
Le maire de Sarnia, Mike Bradley, avait dit craindre que le blocus ne connaisse pas de résolution pacifique, en plus d'admettre qu'il avait peur que la patience envers le blocus ne s'épuise.
La police de Sarnia a précisé que ses agents n'auraient pas démantelé le blocus, à moins qu'il n'ait représenté un risque sur le plan de la sécurité.