Si rien n’est impossible, M. Viviani affirme que les projets de l’entreprise montréalaise ne vont pas du tout dans ce sens. «Nous avons une mission de service, une vocation d’abord urbanistique et environnementale. Notre mission n’est pas commercial», explique le directeur développement de Communauto.
Ce qui n’a pas empêché Communauto, avoue-t-il, d’examiner la possibilité de recourir aux marchés boursiers pour financer ses projets d’expansion, notamment celui de l’acquisition, l’automne dernier, de Mobizen, la société d’autopartage parisienne jusqu’alors détenue par VeoliaTransdev.
«Nous avons jugé que ce n'était pas nécessaire, que nous pouvions poursuivre notre développement sans capitalisation boursière», explique M. Viviani.
Après dix ans d’activité, Zipcar avait fait le choix contraire en s’introduisant en Bourse en avril 2011. Le geste lui avait permis de lever une capitalisation de quelque 174M$US.
Concurrence des grands
Ce qui ne lui a pas permis d’éviter la concurrence grandissante des entreprises traditionnelles de location de voitures, comme Hertz, Discount, Enterprise Holdings.