Les actions de Magna International (TSX:MG) ont chuté, vendredi, après que le géant de pièces automobiles eut fait état de bénéfices moindres qu'anticipé au deuxième trimestre et réduit légèrement ses prévisions pour l'année.
À la Bourse de Toronto, le titre de Magna a clôturé à 38,80 $, en baisse de 5,17 $ ou près de douze pour cent. Plus tôt, les actions avaient perdu plus de 20 pour cent de leur valeur.
Avant l'ouverture des marchés, Magna a dévoilé un bénéfice net de 282 millions $ US au deuxième trimestre, ou 1,15 $ par action, en baisse par rapport à 294 millions $, ou 1,30 $ par action, pour la période correspondante de 2010.
En excluant les items non récurrents, les profits de Magna ont chuté de 43 millions $, a indiqué la compagnie.
Les analystes s'étaient attendus à des bénéfices de 1,32 $ par action, selon Thomson Reuters.
La société établie à Aurora, en Ontario, qui publie ses résultats en dollars américains, a aussi dit prévoir une marge de profits d'exploitation de cinq pour cent cette année. Il s'agit d'un léger recul par rapport aux projections précédentes entre 5 et 5,5 pour cent.
Au cours du trimestre, Magna a enregistré une réduction de valeur de 9 millions $ dans l'immobilier, équivalent à quatre cents par action.
Le coût des ventes s'est accru de 1,4 milliard $ au cours du trimestre, à 6,5 milliards $, comparativement à 5,1 milliards $ un an plus tôt.
L'augmentation est largement attribuable aux prix plus élevés des matières premières et à la baisse de l'efficience des activités.
Magna et d'autres compagnies de pièces automobiles ressentent l'impact de la force du huard, qui fait gonfler les coûts de la main-d'oeuvre au pays et rend les pièces automobiles canadiennes plus dispendieuses à l'étranger.
La lueur pour la compagnie est venue des résultats de revenus, en hausse de 24 pour cent par rapport à un an plus tôt, avec des ventes de 7,3 milliards $. Les analystes s'étaient attendus à des revenus de 6,93 milliards $.
La demande pour les pièces dans le secteur automobile a repris de la vigueur. La production a guère évolué au deuxième trimestre en Amérique du Nord, alors qu'elle a augmenté de deux pour cent dans l'Europe de l'Ouest.