Un train express régional (TER) de Bombardier circulant aux Pays-Bas. Photo : Bombardier
La SNCF a confirmé, en France, avoir confié à Bombardier le marché de sa nouvelle génération de trains express régionaux (TER) à deux niveaux en lui passant une première commande de plus de 1,43 milliards de dollars (un milliard d'euros).
Ce premier contrat porte sur la livraison de 80 rames et sur une option pour 49 rames supplémentaires, selon un communiqué de la SNCF. Les premières rames seront livrées en juin 2013 et s'échelonneront sur trois ans.
Six Régions ont déjà financé ce nouveau matériel, soit l'Aquitaine, la Bretagne, le Centre, le Nord-Pas-de-Calais, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et la région Rhône-Alpes.
Bombardier Transport , dont le siège est basé en Allemagne, emploie plus de 2000 personnes à Crespin, dans le Nord de la France, où les nouvelles rames de trains à deux niveaux seront produites. «Ainsi plus de 70% du train sera d'origine française», tient à rappeler la SNCF.
La SNCF et Bombardier étaient entrés en novembre dernier en négociations exclusives pour ce vaste contrat pouvant aller jusqu'à la livraison de 860 rames (11,4 G$CA ou 8 milliards d'euros), écartant du même coup la française Alstom, qui s'était vu attribuer un autre marché.
800 000 voyages quotidiens
Ces TER à deux niveaux, dont la capacité d'accueil est 20% supérieure à son précédesseur (TER 2Nng), doivent permettre à la SNCF et aux régions de répondre à la hausse continue du trafic TER.
Depuis 2002, celui-ci a en effet bondi de 40% avec actuellement 800 000 voyages quotidiens et le trafic pourrait quadrupler d'ici à 2030, selon le communiqué.
Ces TER à deux niveaux sont d'abord conçus pour desservir les zones particulièrement denses, autour des principales agglomérations françaises (hors Paris), mais pourront aussi assurer des liaisons intervilles avec une vitesse maximum de 160 km/h.
Avec l'AFP
