Selon le représentant national des TCA, Brian Stevens, les litiges entre les parties patronale et syndicale sont d'ordre salarial aussi bien que non salarial. Le projet de fermeture de l'usine Ogden, à Calgary, est également au coeur des débats.
Le dernier conflit de travail au CP remonte à 1995. Les travailleurs avaient été mis en lock-out par l'employeur, a rappelé M. Stevens.
"En général, des ententes sont conclues. Nous demeurons optimistes, mais prudents, à l'idée d'y parvenir encore cette fois-ci, mais cela dépendra de l'attitude de l'employeur", a-t-il déclaré lors d'un entretien.
Du côté patronal, on semble également faire preuve d'optimisme. Le porte-parole du CP, Mark Seland, a affirmé que la nouvelle convention collective devrait être ratifiée sans que le service ne soit interrompu. Si un arrêt de travail survenait après la date butoir du 8 février, le service sera maintenu, a-t-il assuré.
Le CP cherche à obtenir des compromis de la part des syndiqués sur la question des salaires et des avantages sociaux. Les ententes se devraient d'être semblables à celles qui ont été conclues avec cinq autres syndicats au cours des deux dernières années, a fait valoir M. Seland.
Le porte-parole du CN, Mark Hallman, est également confiant de pouvoir éviter un arrêt de travail.
"L'annonce de l'obtention d'un mandat de grève fait partie de l'ordre des choses pour le syndicat, qui négocie en vertu des dispositions du Code canadien du travail", a-t-il affirmé.
L'action du CN a avancé jeudi de 75 cents à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 67,33 $, tandis que celle du CP a pris 78 cents à 67,03 $.