Au cours d'un entretien téléphonique, mercredi, le responsable du programme chez Bombardier, Todd Coulter, a dit espérer que la Société de transport de Montréal se montrera intéressée par le traitement antimicrobien pour les voitures de métro récemment commandées.
À terme, il n'est pas exclu que Bombardier traite systématiquement avec le produit antimicrobien l'ensemble des avions et des trains neufs qu'elle livrera à ses clients à travers le monde, question de se donner un avantage concurrentiel.
M. Coulter n'a pas voulu divulguer le coût du traitement, qui doit être répété au moins une fois par année. Il a toutefois tenu à préciser qu'après l'application du produit, les surfaces devenaient plus faciles à nettoyer, ce qui peut se traduire par des économies au chapitre de l'entretien.
Selon M. Coulter, le traitement antimicrobien d'installations de transport pourrait même accroître l'achalandage en attirant des usagers qui sont sensibles aux contaminants.
Le traitement antimicrobien d'Aegis existe depuis les années 1970. Il suscite un intérêt plus important depuis les crises du SRAS et de la grippe A(H1N1). Aux États-Unis, on l'utilise dans l'armée, dans plusieurs hôpitaux et dans les centres d'entraînement d'équipes sportives professionnelles.
L'action de Bombardier a clôturé à 5,07 $ mercredi, en hausse de 1,4 pour cent, à la Bourse de Toronto.