En dépit de la crise actuelle, Airbus table sur le remplacement des appareils actuels par des avions plus économes en carburant et sur une progression régulière du trafic aérien, alimentée en particulier par les pays émergents. La croissance sera tirée par l'urbanisation et le développement des classes moyennes dans des pays comme l'Inde ou la Chine, prévoit la filiale du groupe européen EADS.
L'Asie devrait donc tirer le marché, avec 35% des livraisons de nouveaux appareils, suivie par l'Europe et l'Amérique du Nord.
Les moyens-courriers comme l'Airbus A320 ou le Boeing 737, dont les deux constructeurs développent des versions remotorisées plus économes en carburant, devraient se tailler la part du lion, avec plus de 19500 livraisons sur 20 ans.
Boeing se montre tout aussi optimiste pour l'avenir du secteur. Dans ses dernières prévisions à vingt ans publiées en juillet, il table sur un marché de 34000 nouveaux avions - y compris les appareils régionaux - pour 4500 milliards de dollars.
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