"Je ne peux pas dire qu'il s'agit d'une mauvaise nouvelle, a mentionné Jean Poirier. Si Air Canada est prête à garder des contrats, c'est une bonne nouvelle, mais encore faut-il voir quels sont les contrats en question. Jusqu'ici, je n'ai rien vu de garanti."
Le syndicat demeure en contact avec le gouvernement du Québec et le Fonds de solidarité FTQ, mais n'est pas assis à la table avec les possibles investisseurs.
Quand à l'état des syndiqués laissés en plan avec la fermeture d'Aveos, environ un travailleur sur quatre a pu se trouver un nouveau poste jusqu'ici.
"Environ 500 personne sur les 2000 touchées ont pu se replacer chez Bombardier, d'autres à l'extérieur du secteur aéronautique, dont Hydro-Québec et l'industrie de la construction. La grande majorité est toutefois toujours au chômage", a indiqué M. Poirier.