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AbitibiBowater se présentera devant la cour des faillites des États-Unis le 5 novembre pour y présenter son plan de restructuration.
L'audience, qui se déroulera dans la cour de district du Delaware, survient six semaines après que des opposants eurent commencé à tenter de défier le plan de restructuration. La cour américaine a amorcé les procédures le 24 août, une journée après que la Cour supérieure du Québec lui en ait accordé la permission.
En août, AbitibiBowater avait affirmé qu'elle espérait pouvoir s'affranchir de la procédure de protection des tribunaux contre les créanciers à la mi-octobre.
La majorité des créanciers canadiens et américains d'AbitibiBowater avaient approuvé le plan de restructuration lors de votes tenus séparément à la mi-septembre. Mais dans les deux cas, la Bowater Canada Finance Corporation (BCFC), une structure d'accueil filiale sans actifs d'exploitation, n'avait pu obtenir l'approbation des créanciers, ce qui l'excluait des plans de réorganisation de la société.
La papetière souhaite verser 6 millions $ en bonis à 50 cadres et demande d'avoir accès à 8,5 pour cent des actions de la nouvelle compagnie. Ces actions, d'une valeur de 206 millions $ US, seraient consacrées à un régime de primes d'encouragement.
Le plan de restructuration permettrait également à AbitibiBowater de sécuriser jusqu'à 2,3 milliards $ US en prêts, moins les encaisses. L'entreprise a également annoncé qu'elle espérait obtenir jusqu'à 600 millions $ US de marge de crédit garantie d'un syndicat de prêteurs incluant Citigroup, Barclay's et JP Morgan.
