Photo: Tours Mont-Royal
Il n'a suffit que de quelque 5 M$ pour que Transat AT mette la main sur Vacances Tours Mont-Royal (TMR).
C’est l’estimation qu’en fait la Financière Banque Nationale, dans une note aux investisseurs diffusée cet après-midi.
Selon l’analyste Cameron Doerksen, l’acquisition de TMR n’est pas très significative sur le plan financier.
Il évalue le coût de cette acquisition à «environ 5M$», soit une infime part des quelque 182 M$ de réserve financière dont disposait Transat à la fin octobre pour réaliser de telles acquisitions.
Pour et contre
Par cette acquisition, Transat absorbe non seulement un concurrent, mais également un client (180 000 sièges par année) qui finira par réduire ses revenus, fait remarquer M. Doerksen. Les revenus de Transat avoisine les 3,6 milliards (G$), alors que ceux de TMR doivent dépasser les 200M$.
En contre-partie, estime l’analyste de Valeurs mobilières Desjardins, Benoît Poirier, l’élimination d’un concurrent devrait lui offrir plus de latitude quant à un ajustement à la hausse des prix, en particulier sur les forfaits soleil, souhaité autant par Transat que par les autres acteurs de l’industrie. Le voyagiste pourrait aussi profiter de plus grandes économies d’échelle, ajoute-t-il.
Cameron Doerksen maintient son cours cible à 7,75$. Il en va de même de Benoît Poirier, avec une cible de 7,00$.
PLUS: