Entre autres choses, cette hausse aura permis de jeter un peu de baume sur les difficultés des hôteliers montréalais. C’est qu’au cours des dix dernières années, le nombre de nouveaux projets hôteliers a explosé à Montréal, créant une offre de chambres excédentaires dont l’industrie se serait bien passé en temps de récession.
Sur un total de 7 000 chambres d’hôtels construites depuis dix ans au Québec, pas moins de 5 000 l’ont été sur l’île de Montréal. Tant et si bien qu’aujourd’hui, estime Tourisme Montréal, le parc immobilier du Grand Montréal compte plus de 31 000 chambres.
Ainsi, si l’accroissement record de touristes cet été n’aura permis de compenser complètement ce déséquilibre, il aura au moins permis aux hôteliers d’accroître leurs tarifs.
Entre mai et septembre, ces derniers ont pu accroître de 6,8% le tarif moyen de la nuitée. De 133,30$ en moyenne à l’été 2009, le tarif moyen de la nuitée aura dépassé cet été les 142$ en moyenne. En 2008, les touristes montréalais s’en tiraient en moyenne avec une facture de 147,61$ la nuitée.