«Mais on rapporte pas mal plus que ça en recettes fiscales, alors on est payants pour les gouvernements», a noté M. Gélinas, arguant au passage que les subventions ne servaient pas à payer les vedettes internationales, mais plutôt les arts de la rue, la musique du monde et les spectacles des artistes de la relève.
Une étude de SECOR a chiffré les recettes fiscales générées par le FEQ à 5,2 M$ pour Québec et 2,1 M$ pour Ottawa.
Les retombées économiques du festival, elles, sont évaluées à 25 M$, en excluant les dépenses des visiteurs locaux.
«Maintenant, ce qu’il faut faire, c’est de consolider notre positionnement et garder ce rythme-là. Et d’une certaine manière, c’est un peu facile parce que la musique se renouvelle par elle-même. Ce serait plus difficile de se renouveler si on était dans la pyrotechnie», a analysé le directeur du FEQ au cours d’une entrevue en marge de sa conférence.
La croissance ne pourra plus se faire à ce rythme fulgurant, mais Daniel Gélinas voit encore des possibilités de grandir même si le FEQ a choisi de limiter le nombre de ses laissez-passer pour ne pas nuire au confort des festivaliers. Il ne s’agit pas d’augmenter le nombre de scènes, mais plutôt de bonifier le volet des arts de la rue.
Autrement, la société sœur du FEQ, 3E, pourrait être appelée à prendre de l’expansion. Elle organise déjà des expositions, de même qu’un festival de musique à New Richmond en Gaspésie. Daniel Gélinas n’exclut pas exporter le savoir-faire de son équipe ailleurs au Québec.
La programmation du FEQ sera dévoilée le 23 avril et le prix des laissez-passer 2012 sera annoncé ce mercredi.