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Tout indique que l'été 2010 marquera une reprise de l'industrie touristique au Québec.
Bien qu'il soit encore trop tôt pour dresser le bilan précis de la saison touristique, tant la ministre du Tourisme du Québec, Nicole Ménard que le vice-président de Tourisme-Montréal, Pierre Bellerose ont indiqué mercredi à Montréal que les données préliminaires font état d'une telle reprise.
Ainsi, Mme Ménard a expliqué que le tourisme en provenance des États-Unis, en baisse depuis 2002, s'était stabilisé, avec une hausse du côté des excursions d'un jour. De plus, le tourisme en provenance d'autres pays est en hausse.
De son côté, M. Bellerose a indiqué que retour du Grand Prix de Formule Un, le beau temps, la modeste reprise économique et la résilience de l'économie montréalaise, illustrée par une hausse marquée des réunions corporatives, devraient permettre à Montréal de revenir au niveau de 2008, après l'été catastrophique de 2009.
M. Bellerose a expliqué que, si ces tendances se confirment, il s'agirait là d'une surprise puisque la plupart des intervenants de l'industrie croyaient qu'il faudrait quelques années avant de remonter complètement la pente.
Nicole Ménard était à Montréal pour annoncer la création du Comité performance de l'industrie touristique au Québec, qui sera présidé par le président et fondateur du festival Juste pour rire, Gilbert Rozon.
Ce comité, formé de 12 intervenants et experts de l'industrie, doit produire d'ici à la fin de janvier 2011 une stratégie globale pour assurer la croissance de l'industrie touristique au Québec.
Cette industrie, qui représente 2,7 pour cent du PIB du Québec, génère des recettes annuelles de 10,7 milliards $ dans la province et des retombées fiscales de 7,5 milliards $.
Elle est la source de près de 400 000 emplois, dont 137 500 emplois directs.
Malgré son importance et sa santé apparente, le milieu souligne que l'industrie comporte des lacunes et doit raffermir son offre, particulièrement en matière d'hébergement.
Les institutions financières, notamment, hésitent à soutenir l'investissement, une lacune que la ministre entend corriger avec les conseils du Comité.
