Les promoteurs privés sont bien sûr invités à présenter leurs propositions, mais d’entrée de jeu, ils ont été avertis que les investissements publics seront accordés selon les nouvelles priorités établies par l’OTQ. L’Office a défini cinq axes de développement, soit l’accessibilité (améliorer les transports entre les différentes attractions), le fleuve, l’hiver, la nature et la culture.
Au chapitre de la promotion, tout sera mis en œuvre pour faire connaître Québec comme capitale de l’hiver et comme ville branchée sur le fleuve.
Le maire Labeaume n’a pas caché que ce serait un défi car la neige et le froid demeurent dissuasifs pour certaines clientèles. Toutefois, il s’agit d’un élément très distinctif pour la capitale, qui abrite l’Hôtel de Glace et tient des courses en canot qui ne peuvent être observées nulle part ailleurs dans le monde.
Le fleuve Saint-Laurent, d’après les études de notoriété, n’est que très peu associé à Québec actuellement. Mais la capitale ne veut pas rater le bateau.
«C’est vrai que le fleuve représente peu d’intérêt actuellement, mais il faut faire la différence entre intérêt et potentiel. C’est un élément sous-estimé par la population d’ici, mais il faut écouter les étrangers en parler : c’est unique», a plaidé Régis Labeaume.
Pour financer les ambitions touristiques de Québec, le maire a déjà sa solution et elle ne signifie pas une hausse de taxes.
«On coupe dans la bureaucratie et on augmente le fonds des grands événements. C’est pas compliqué», a-t-il laissé tomber.
Plus de 4,5 millions de touristes visitent Québec chaque année, et parmi eux 35% viennent de l’extérieur de la province. Les dépenses touristiques se chiffrent à 1,5 G$.