Les points en litige portent notamment sur la rémunération, la protection des emplois et le régime de retraite.
Le syndicat souhaite obtenir une hausse de salaire de 5% pour chacune des trois années de la convention collective. Il veut aussi augmenter la contribution de l'employeur au régime de retraite. Il tient également à limiter le travail effectué par des cadres, afin de maintenir des emplois.
De son côté, l'Association des hôteliers du Québec a déjà affirmé que ses membres avaient besoin d'obtenir davantage de flexibilité dans les conventions collectives, afin de rester viables et concurrentiels.
L'association, qui représente 600 hôtels au Québec, affirme que la crise étudiante et sociale qui a sévi ce printemps a eu des répercussions négatives sur l'achalandage des hôtels et l'image du Québec comme destination.
Les négociations ont toujours cours entre les parties. L'Association des hôteliers dit souhaiter en arriver à des ententes sans recours à des moyens de pression.