Le président du RÉMI ajoute que si les méthodologies utilisées pour mesurer les retombées économiques des événements et festivals étaient si douteuses, jamais «des entreprises respectées comme Secor et KPMG, entre autres, accepteraient d’apposer leur nom sur ces études».
Au moment d’écrire ces lignes, en fin de journée mercredi 26 juillet, le nouveau ministre délégué au Tourisme, Pascal Bérubé, n’avait pas retourné nos appels logés la veille.
Il en va de même de Gilbert Rozon, fondateur de Groupe Juste Pour Rire, et président du Comité performance de l’industrie touristique qu'avait créé le gouvernement libéral de Jean Charest.
Un autre économiste questionne
À l’été 2011, un autre économiste de renom, Claude Montmarquette, avait aussi créé une tempête dans Les Affaires après la publication de l'étude de Remi, produite par Secor.
Le pdg du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) et professeur à l'Université de Montréal avait alors estimé que les vraies retombées économiques se situaient plutôt autour de 10 % des 321M$ avancés par le RÉMI.
«La vraie valeur ajoutée ne devrait être que 10 % de tout ça, et encore, si l'on suppose que tous ces événements sont bien ceux qui ont attiré les touristes chez nous», avait déclaré M. Montmarquette, à Les Affaires.