Pour l'analyste Richard Aboulafia, du cabinet spécialisé Teal Group, ces problèmes dénotent "un climat social vicié".
"L'objectif du syndicat est de forcer une fusion avec US Airways, mais cela aurait pour conséquence de mettre la direction (de la compagnie) au chômage. Etant donné que les syndicats ont l'air déterminé, elle n'a cependant peut-être pas le choix. Si (cette situation) continue, cela risque d'anéantir les chances de survie de la compagnie", estime-t-il.
De fait, AMR se résout depuis début juillet à une possible fusion avec US Airways. La compagnie n'a toujours pas conclu d'accord avec certains syndicats de pilotes un an après son dépôt de bilan et un tribunal lui a refusé d'annuler unilatéralement les engagements salariaux existants.
Les syndicats, eux, sont favorables à un mariage avec US Airways, qui leur promet moins de licenciements qu'AMR.