Se défendant de vouloir jeter à la poubelle l’image du baiser, Yves Lalumière milite en faveur de l’utilisation dorénavant d’une signature spécifique pour l’attraction des gens d’affaires. «Nous sommes connus partout par notre convivialité. Nous savons être ni trop festifs, ni trop sérieux. Dans nos communications aux gens d’affaires, il faudrait simplement montrer d’avantage de retenues.»
L’ex-cadre d’American Express Canada et de Transat Distribution entend opérer un virage «affaires» à Tourisme Montréal. «Nous nous sommes beaucoup concentrés sur le tourisme d'agrément, le nightlife, le tourisme gai, la gastronomie, nous a-t-il confié au cours d’une entrevue en octobre. Sans tourner le dos à ce qui a été fait, il est temps de faire des gains du côté du tourisme d'affaires.»
Tourisme Montréal dispose d’un budget annuel de 32M$. Ses dépenses, comme celles de Tourisme Québec, sont actuellement étudiées à la loupe par les enquêteurs du Vérificateur général du Québec. Un rapport doit être déposé cet automne.
Le nouvel homme fort du tourisme à Montréal milite également pour un nouvel agrandissement du Palais des congrès de Montréal, la construction d’un nouveau toit au Stade olympique et la préservation d'un maximum de liaisons aériennes directes entre Montréal et l’étranger.
Il souhaite également que Tourisme Montréal exploite davantage son statut de ville étudiante et de ville capable d’accueillir de grands événements sportifs.