Une concurrence nord-américaine?
En mai dernier, alors que le Groupe Maple commençait son processus pour contrer l’offre de regroupement entre le TMX et le London Stock Exchange Group (LSE), le porte-parole de Maple, Luc Bertrand, avait notamment affirmé qu’il fallait examiner la concurrence dans une perspective nord-américaine. Wall Street, avec le New York Stock Exchange (NYSE) et la bourse Nasdaq, représente le principal concurrent de Toronto, et les sociétés inscrites de chaque côté de la frontière affichent un plus grand volume de transaction chez nos voisins du sud, expliquait-il.
Sans se prononcer sur la valeur de l’argument dans ce cas précis, un raisonnement similaire quant à la présence d’un marché international a été utilisé dans d’autres circonstances, indique Me Dionne-Bourassa. « Tout dépend de quel marché on analyse », ajoute-t-elle, précisant que le marché est évalué selon la dimension du produit et la dimension géographique.
M. Summers pour sa part reste plus sceptique. S’il est vrai que les actions des sociétés inscrites de chaque côté de la frontière sont plus souvent négociées aux États-Unis, reste que la plupart des sociétés canadiennes ne sont inscrites qu’ici, plaide-t-il.